Simulateur de deuxième tour

Pour les élections présidentielles de 2022, Civicpower propose un simulateur de second tour afin d’éclairer les mécanismes de report des voix.
Avant le 10 avril 2022, il s’est basé sur les sondages électoraux – au sens de la loi du 19 juillet 1977 – réalisés pour le premier tour par les instituts de sondage spécialisés, et il a été enrichi enrichi quotidiennement des dernières publications mises à disposition par le projet open data NSPPolls.
Suite à la publication des premières estimations puis des résultats définitifs du premier tour vous avez la possibilité de tester vos hypothèses de participation et de report des voix sur les votes effectifs (suffrages exprimés).
 Choisissez un sondage
 

Comment ça marche

CHOIX DU SONDAGE

Par defaut, le sondage utilisé est le dernier publié, mais vous pouvez en sélectionner un autre



Commanditaire(s) :
Ministère de l’intérieur
Nombre de sondés :  
35 143 118

 Choisissez les deux candidats du deuxième tour 
 

Comment ça marche

CHOIX DES CANDIDATS

Choissisez le binôme de candidats que vous souhaitez confronter au second tour.
Par défaut, il s'agit des deux candidats les mieux placés du sondage.
Exemple : candidat A et candidat B

 
 
 
 
 

CANDIDATS
EQUILIBRE DU REPORT
 

Comment ça marche

EQUILIBRE DU REPORT

pour chaque candidat du premier tour, placez le curseur du report des voix en faveur de l'un ou l'autre des candidats du second. Par défaut, le report est de moitié-moitié.
Exemple : les électeurs du candidats C se reportent pour 1/3 pour A et à 2/3 pour B

PARTICIPATION 
 

Comment ça marche

PARTICIPATION

Définissez la part des électeurs du candidat qui participent au vote du deuxième tour. Par défaut, aucun électeur du candidat ne vote au deuxième tour.
Exemple : les électeurs du candidat C sont à 80% à s'exprimer au second tour, c'est à dire 20% s'abstiennent ou votent blanc.

Emmanuel Macron (27.84%)
Marine Le Pen (23.15%)
Jean-Luc Mélenchon (21.95%)
Eric Zemmour (7.07%)
Valérie Pécresse (4.78%)
Yannick Jadot (4.63%)
Jean Lassalle (3.13%)
Fabien Roussel (2.28%)
Nicolas Dupont-Aignan (2.06%)
Anne Hidalgo (1.75%)
Philippe Poutou (0.77%)
Nathalie Arthaud (0.56%)

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Période pré-électorale (avant le 10 avril 2022) : la simulation se base sur les scores moyens des candidats, sans prendre en compte l’intervalle de confiance lié à chaque candidat.
A noter : Le résultat final est tributaire du sondage initial, notamment le choix des candidats évalués et sa méthode d’arrondi : avec une participation de 100% pour les électeurs de tous les candidats du 1er tour il est possible que le résultat soit inférieur à 100% (jusqu’à
4 points).

Leur rôle est à la fois primordial et controversé : les sondages d’opinion sont devenus en vingt ans des baromètres incontournables de la vie politique française. Ils ne sont pas des prévisions sur un scrutin futur mais permettent de dresser un état de l’opinion publique, des rapports de force électoraux et des intentions de vote à un instant donné.

Ils sont de plus en plus nombreux et fréquents : 157 ont été réalisés dans le cadre l’élection présidentielle de 1995, 193 en 2002, 293 en 2007, 409 en 2021 et 560 en 2017 !

Ils sont définis et encadrés par la loi du 19 juillet 1977 modifiée par celle du 25 avril 2016 : “un sondage est une enquête statistique visant à donner une indication quantitative, à une date déterminée, des opinions, souhaits, attitudes ou comportements d’une population par l’interrogation d’un échantillon.

La loi prévoit des règles de procédure relatives aux indications devant accompagner la publication et la diffusion de tout sondage, aux documents qui doivent être déposés, aux peines dont sont assortis les manquements à ces règles. Elle institue la Commission des sondages, autorité administrative indépendante chargée “d’étudier et de proposer des règles tendant à assurer dans le domaine de la prévision électorale l’objectivité et la qualité des sondages”.

La Commission vérifie tous les sondages publiés dans les médias. Elle contrôle, dans un délai de 24 heures, que l’échantillon est représentatif du corps électoral mais aussi que la formulation des questions n’est pas biaisée. Elle vérifie ensuite la procédure de “redressement” utilisée par l’institut pour ajuster les résultats bruts, et en particulier sa constance lors de sondages successifs.

Commanditaire : entité qui achète le sondage. Seuls les sondages commandités par les médias sont acceptés par la Commission des sondages. Sont exclus les sondages commandités par les partis politiques et les élus.

Échantillon par quotas : échantillon de population obtenu en imposant aux enquêteurs de respecter certaines proportions prédéterminées. Les répondants à un sondage électoral doivent représenter “une France en miniature”, en se basant sur les données statistiques de l’Insee : âge, sexe, catégorie socioprofessionnelle, géographie, type d’habitat. C’est une spécificité française, à l’étranger (notamment dans les pays anglo-saxons), les personnes interrogées sont choisies au hasard.

Intervalle de confiance ou marge d’erreur ou marge d’incertitude : le chiffre annoncé est le point moyen d’une fourchette – l’intervalle de confiance – dans lequel se situe le véritable résultat. Il est généralement admis que l’intervalle de confiance est de l’ordre de 3% pour un échantillon de 1000 personnes. Plus l’échantillon est faible, plus la marge d’erreur est élevée. Par exemple, si un sondage donne le candidat A vainqueur d’une élection avec 51 % des voix mais que la marge d’erreur est de 3 points, cela veut dire qu’il peut gagner avec 54 % des voix mais aussi perdre avec 48 % des voix.

Redressement : opération consistant à modifier les résultats bruts du sondage afin d’en renforcer la qualité méthodologique. Ils sont de deux ordres : * Socio-démographique, pour rendre l’échantillon conforme en proportions à la population de référence. Concrètement, un poids est affecté à chaque individu en fonction de ses caractéristiques. * Politique : certains votes sont traditionnellement sous-représentés (extrême-droite) dans les résultats bruts alors que d’autres sont sur-représentés (gauche modérée). Les instituts se fondent sur les souvenirs de vote et corrigent les résultats en fonction du  décalage entre ce que les sondés déclarent avoir voté et les résultats effectivement obtenus.

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